Le 16e Léger s’est rendu le week-end des 3 et 4 juillet à Montereau pour célébrer la fameuse bataille survenue le 18 février 1814.

Le vendredi 2 juillet, le gros des troupes est arrivé aux alentours de 19 heures. Les membres du 16e Léger ont monté les tentes et préparé le souper.

Le samedi matin, le 16e et 17e Léger se sont regroupés en un peloton pour une école du soldat et du peloton. Au menu, maniement de l’arme, manœuvres de base et déploiement en tirailleur. L’école du soldat se termina par une revue des troupes par l’Empereur.

Dans l’après-midi, les troupes ont déposé une gerbe et ont défilé dans les rues de Montereau.

A 16 heures 45, les tambours sonnèrent le rassemblement. A 17 heures, les premiers coups de canons étaient donnés, la bataille commença.

Sur ordre de l’Empereur, Le 16e et 17e Léger entrèrent sur le champs de bataille et se déployèrent en tirailleur. Après de nombreuses minutes de combat, des pertes étaient déjà à déplorer. Les coups de canons et de fusils se succédèrent et laissèrent place à une retraite du peloton d’infanterie légère. 

L’Etat Major engagea d’autres troupes dans la bataille et exigea au peloton de se tenir prêt à prendre les ponts de Montereau.

A 18 heures, la prise des ponts a été ordonnée. Le 16e et 17e Léger avancèrent malgré le feu de l’ennemi et prirent les ponts sans difficulté. 

Après la bataille, les troupes sont rentrés au bivouac pour nettoyer leur fusil et souper.

Le lendemain matin, quelques coups de fusils retentirent dans les bois de Montereau : une escarmouche débuta. De nombreux régiments prirent part au combat. Le feu fût soutenu, l’ennemi résista tant bien que mal mais battit en retraire face à la supériorité numérique française. 

A 13 heures, les troupes démontèrent leurs tentes et retournèrent dans leurs casernes respectives.

Crédit photo : Michel Langrenez, Roxane photographie.