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Les 27 et 28 septembre 2025, la ville de Châteauroux replongea sous l’ombre du grand aigle impérial à l’occasion du week-end impérial regroupant, entre autre, le 1er bataillon du 16ᵉ régiment d’infanterie légère. Sous le commandement du capitaine Ribière, les tentes se dressèrent à l’aube et le bivouac prit vie, animé par l’ardeur des soldats et les roulements précis du tambour La Poudre, dont le rythme donnait à chaque manœuvre un souffle martial. 

 

C’est dans cette atmosphère empreinte de discipline et de camaraderie qu’eut lieu l’incorporation du nouveau venu, le soldat Maxim. Accueilli par le caporal L’horloge lors de l’école du soldat, il fit ses premiers pas dans la vie régimentaire, encouragé – ou taquiné – par ses frères d’armes : Alambic, jamais loin de sa gourde suspecte ; La Bûche, solide comme un tronc ; Le Peintre, l’œil vif à saisir chaque scène ; et Christophe, cantinier infatigable. Fanchon, la blanchisseuse, veillait de son côté à maintenir linge et moral en ordre.

Tout au long du week-end, le camp vécut au rythme des démonstrations pour le public : présentation des armes, école du soldat et bataille simulée, portée par les tambours et les cris d’assaut, au son du canon de l’artillerie. Le défilé dans la ville, notamment sur la place du marché, attira une foule curieuse et enthousiaste, saluant les uniformes bleus, les shako en avant, dans un esprit de fête et de mémoire. Le soir, après les démonstrations, les cartes furent battues et rebattues autour du feu tandis que les blagues fusaient entre deux roulements de tambour.

 

Le week-end s’acheva par un repas convivial offert en fin de campagne, autour duquel soldats et civils partagèrent mets, récits et éclats de rire. Le vin délia les langues, les chants s’élevèrent sous les étoiles, interprétés d’une seule voix fraternelle par les hommes du 16ᵉ. Ce moment de joie sincère, à la fois festif et historique, laissa dans les mémoires l’image d’un régiment vivant, uni et fier de faire revivre l’esprit des grognards d’autrefois.