En ce vendredi 24 août, deux hommes du 1 er bataillon du 16 e Léger, restés en arrière lors du repli

d’Allemagne des troupes françaises, ont rejoint des camarades des 3 e de Ligne Suisse, 12 e , 18 e , 108e, 111e et 113e de Ligne ainsi que des cavaliers du 12 e Chasseurs à cheval pour s’opposer à l’avancée des coalisés qui ont franchi le Rhin à hauteur de fort Louis.

Après une courte nuit à Stattmatten, les troupes ont pris la direction de fort Louis, distant de 5 à 6 km et sous un ciel bas et un crachin breton. Arrivées sur place et incorporées dans le peloton de voltigeurs sous les ordres du capitaine OLIVER, le combat s’est rapidement engagé autour puis dans l’ouvrage fortifié. Ployant sous le nombre, les troupes françaises se sont repliées sur le village de Roeschwoog. A peine le temps de manger un morceau, les combats ont repris autour et dans le cimetière de la commune.

Faisant fonction de sergent, le caporal-fourrier DUTEL et le capitaine OLIVER ont déployé les hommes en tirailleurs dans le cimetière appuyant ainsi le flanc gauche du peloton d’infanterie de ligne qui repoussait hors de la commune les troupes coalisées. Obtenant un précieux répit, les français ont fait mouvement vers la commune d’Auenheim pour occuper le pont sur la Moder et empêcher le passage des coalisés.

Renseigné par la population restée en place, le chef de bataillon CAPORALI apprenait que les coalisés avaient déjà franchi l’ouvrage.

Décidant de leur emboiter le pas, le détachement éclairé par les hommes du 12 e Chasseurs à cheval, repassant la Moder à l’est de Stattmatten, tombait sur les arrières des coalisés. Le manque de cartouche mettait fin à l’engagement. Profitant du soleil encore présent, et après un repas frugal, les hommes nettoyaient leurs armes. Chacun partit alors se coucher pour récupérer de cette journée.

Le lendemain, les troupes françaises rapidement sous les armes, repoussaient les coalisés vers le centre de la commune limitrophe de Sessenheim. Après un ultime engagement dans la commune, et une prise d’armes au monument aux morts, l’ensemble des acteurs rejoignait le bivouac pour un repas et le démontage du campement.

Le 16 e Léger remercie le 108 e de ligne et la GADAL pour l’invitation et l’organisation de ce bivouac qui nous a permis de faire connaissance avec de nouveaux reconstitueurs. Au plaisir de vous croiser à nouveau.